Crianças e Media

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sexta-feira, abril 11, 2003
 
Sobre os conceitos relevantes para entender o fenómeno da concentração dos media e as suas incidências na qualdade e diversidade da informação, é muito interessante a leitura da parte inicial do tomo 2 de um relatório recentemente publicado no Canadá (Québec). Eis os dados e os links aceder:

"Les effets de la concentration des médias au Québec (Rapport Saint-Jean)"
Comité conseil sur la qualité et la diversité de l'information; SAINT-JEAN, Armande; SAINT-JEAN, Charles-Olivier
Rapport. Janvier 2003, 2 tomes
"En septembre 2002, le Comité conseil, constitué d'un groupe de dix experts provenant d'horizons différents, a reçu le mandat d'analyser les pistes de réflexion soumises par la ministre et de lui faire des recommandations quant à des avenues que pourrait emprunter une éventuelle intervention du gouvernement québécois en matière d'information".

Tome 1 : analyse et recommandations (35 pages)
Tome 2 : problématique, recherche et consultations (82 pages)

Alguns conceitos constantes do Relatório:

Définitions

Concentration
Marc Raboy, professeur en Communication à l’Université de Montréal, propose d’appliquer au champ des médias la définition suivante, qui est reprise par plusieurs auteurs : «La concentration est le processus économique et financier qui caractérise un marché marqué à la fois par la réduction du nombre des acteurs et par l’augmentation de leur envergure ».4 Certains auteurs font une distinction entre la concentration sous forme de monopole, la situation où une seule entreprise offre un service sur un marché donné, ou encore d’ oligopole, le cas d’un marché où un nombre limité d’entreprises, reliées ou non entre elles, ont le monopole de l’offre. Concentration des médias et intégration des médias sont parfois utilisés comme synonymes.

Concentration horizontale
Il s’agit d’une forme de concentration qui se situe dans un même secteur de l’industrie des médias, par exemple le contrôle par une même entreprise de plusieurs journaux ou de plusieurs stations de radio dans un même marché géographique. Cette forme de concentration est souvent une réaction à la concurrence qui incite une entreprise à acheter ses concurrents pour générer des économies d’échelle et des profits oligopolistiques. Historiquement, la concentration horizontale est un processus qui existe depuis les premiers médias, c’est-à-dire il y a plus d’un siècle dans le cas de la presse écrite.

Concentration verticale
Ce terme définit la situation d’une entreprise qui contrôle plusieurs ou toutes les étapes de la production d’un média donné, par exemple l’impression, la production du contenu, la promotion et la distribution dans le cas d’une entreprise de la presse écrite. La concentration verticale a pour principal avantage de simplifier les processus de planification et d’établissement de contrats, ce qui peut constituer un avantage compétitif. D’après une recherche réalisée aux États-Unis par Dan Shaver et Mary Alice Shaver6, cet avantage pourrait toutefois être limité au court terme.

Propriété croisée
Aussi nommée propriété mixte, cette forme de concentration définit la situation d’une entreprise qui contrôle plusieurs médias différents dans un même marché ou dans plusieurs marchés. Elle permet de faire de la promotion croisée, c’est-à-dire de promouvoir les contenus d’un média au moyen d’un autre. Cette forme de concentration permet aussi dans certains cas de réduire les coûts de production.

Concentration sous forme de conglomérat
Parfois nommée intégration multisectorielle ou (surtout dans les textes anglais) concentration diagonale, elle désigne la situation où la propriété croisée de médias se double de la propriété d’actifs dans d’autres secteurs économiques. Ce type d’intégration augmente la taille, le pouvoir financier et politique d’une entreprise ainsi que ses capacités de mise en marché, mais ne réduit pas nécessairement la concurrence. Elle est devenue un phénomène majeur depuis une décennie, en lien avec une stratégie de convergence. La notion d’intégration internationale définit la situation des médias qui se situent dans une forme ou une autre de
concentration sur un territoire qui couvre plusieurs pays. Il convient aussi de passer en revue les significations des termes suivants qui sont fréquemment associés aux questions de concentration.

Synergie
Le principe de synergie industrielle est à la base de nombreuses stratégies de concentration. Il suppose que l’association et l’action coordonnée de plusieurs médias produisent des résultats supérieurs à ce que serait la somme des résultats de chacun de ces médias fonctionnant séparément. Dans le domaine de la presse, ce principe se vérifie dans certaines situations, par exemple lorsqu’il s’agit de réaliser la version étrangère d’un magazine. Les synergies dans le domaine de l’audiovisuel sont moins
probantes, du fait des barrières linguistiques. La synergie internationale peut fonctionner sur le plan commercial en offrant la possibilité de faire des économies d’échelle, par exemple au moyen d’achats groupés de programmes. Quant à la synergie entre médias, d’après Catherine Conso, il s’agit de: la possibilité de faire jouer les interactions supposées existantes entre des activités pourtant différentes, [… ce qui] suppose qu’il existe un terrain fertile commun et/ou un savoir-faire minimal entre les activités de communication que leur multiplication exploiterait de meilleure façon.7

Convergence
La convergence technologique est le processus par lequel les canaux de distribution tendent a diminuer du fait des innovations technologiques (par exemple, le cable coaxial ou la fibre optique), alors que les contenus (transmis sous forme digitale) augmentent. Par exemple, les informations diffusées par Internet peuvent associer des éléments qui sont traditionnellement imprimés (texte et photographies) à des éléments radiodiffusés (son et vidéo). La convergence fonctionnelle, parfois nommée le multimédia, désigne les nouveaux services hybrides combinant la voix, les données, le texte et l’image. La convergence économique décrit l’évolution des entreprises médiatiques traditionnelles qui intègrent des activités dans plusieurs formats. Elle est le fruit de fusions, d’associations et de diversifications dans des secteurs qui, traditionnellement, opéraient de façon séparée. Elle se situe dans un contexte d’apparition de nouveaux marchés résultant de la convergence technologique et de l’avantage économique que procure la diffusion des contenus par plusieurs canaux. Ces contenus peuvent soit être simplement reformatés, soit être modifiés pour mettre à profit les capacités d’un média différent. Par exemple des articles de journaux quotidiens peuvent être diffusés chaque jour sur Internet, ou encore intégrer du son et du vidéo et être mis à jour à mesure que de nouvelles informations sont disponibles.8 D’après Babe, la convergence est le contraire de la situation qui lui préexistait, la divergence, alors que le domaine de l’information et des communications comprenait trois secteurs distincts : l’édition, les télécommunications et la radiodiffusion".

 
Para uma percepção do fenómneo da concentração mediática no plano internacional, sugiro os seguintes sites:
- Dossier da Columbia Jounalism Review;
- Diversity, Democracy And Access, dossier do Media Channel;
- The Media Ownership Chart, cartaz que dispõe de uma modalidade de impressão mais "amigável";
- Hoover´s Media List

Para a realidade portuguesa, a fonte mais proveitosa é o OBERCOM - Observatório da Comunicação.

domingo, abril 06, 2003
 
No jornal La Vanguardia de hoje:

Dios, Gandhi y una abuela
VÍCTOR-M. AMELA

LA TELEVISIÓN ES UN HÁBITO, no una necesidad. La televisión es una opción, no una obligación. La televisión es una posibilidad (de informarme y entretenerme), no una fatalidad omnímoda. Sólo eso, sólo una posibilidad, una opción, un hábito. Me dirás que no necesitabas que te recordase tal obviedad, pero de cuando en cuando yo sí me lo repito, para ordenar ideas, poner cada cosa en su sitio y seguir adelante.

Total, que la tele es una circunstancia y cada adulto le da en su vida el lugar que quiere darle. Hay quien le da tanto espacio, tanto, que acaba hasta peleándose con ella, como cuando te peleas contigo mismo mientras caminas por la calle hablando solo. “Quien habla solo es que espera hablar con Dios un día”, según Machado. Hay quien lo hace ya: habla con la tele.

Cada adulto le da el lugar que quiere, digo. Y digo adulto porque un niño no es quién para elegir a su libre albedrío: los adultos debemos guiarle. Por eso me gusta esto que leo en las memorias de Fernando Savater: “Cuando me preguntan si considero nocivo que los niños vean televisión, lo primero que exijo saber es si la ven solos o acompañados de familiares adultos, sensatos y con buen humor. En este último caso, no creo que haya peligro real, por violenta o pornográfica que sea la imagen; de otro modo, incluso la vida de Gandhi o san Francisco pueden convertirse en malos ejemplos...”.

Estoy de acuerdo: la tele no es un peligro para el niño, el peligro es su propia familia. Savater evoca sus recuerdos infantiles, cuando se veía la tele en familia (“haciéndonos comentarios y chistes”), algo muy bien retratado en la serie “Cuéntame” (TVE, jueves). Luego el trabajo y el progreso han dispersado a las familias, y la tele se ha quedado a solas con cada uno de nosotros, colonizándonos... No a la abuela de Savater, que si unos locutores llevaban demasiado rato hablando en la pantalla, le decía muy seria a su hija: “Maruja, me parece que estos señores querrán tomar algo...”.

 
Ainda no mesmo jornal:
"Polémica en Italia sobre el efecto de las imágenes de la guerra en los niños", na sequência da revelação de dados de audimetria que indicam que três milhões de crianças italianas seguem diariamente os desenvolvimentos do conflito no Iraque. E estas afirmações:
“Nunca como ahora se hace tan urgente la vigilancia activa de los padres, que deben dar esperanza, hablar de reconstrucción”
“Esta vez no se trata de dibujos animados, es algo muy grave; los niños necesitan que alguien responda a sus preguntas” .